L’association L’eau partagée a été créée en juin 2009 afin de prolonger et élargir les activités qui jusqu’alors étaient portées par le SIDECM (Syndicat Intercommunal de Distribution d’Eau de la Corniche des Maures), tant sur le territoire des Maures qu’au titre de la coopération décentralisée avec la Commune de Markoye au Burkina Faso. En effet, le portage par le seul syndicat était règlementairement limité soit à son territoire géographique de compétence pour ce qui est des activités pédagogiques, soit à son domaine de compétence technique pour ce qui est des actions de coopération dans le cadre de la loi Oudin. L’expérience acquise au cours des années passées avait montré les freins que pouvaient constituer ces limites de compétence pour le développement de projets tant en France qu’au Burkina Faso, susceptibles de contrarier une dynamique de plus en plus forte.Les statuts dont l’association s’est dotée lui permettent :- d'animer des échanges socio-culturels entre les habitants de Markoye au nord du Burkina Faso, dans la région de l'Oudalan au Sahel, et du pays des Maures. - de favoriser, développer et promouvoir des actions d'éducation, de formation et des activités professionnelles ou en voie de professionnalisation dans les champs socio-économique et culturel et de favoriser la mise en œuvre d'actions de développement villageois. - de favoriser des actions d'éducation et de promotion de la santé. - de promouvoir et mettre en œuvre la «démarche ouverte d’éducation à l’environnement pour un développement durable», dont porte témoignage le coffret multimédia : L’eau partagée, démarche labellisée par l'UNESCO, en direction de formateurs, d'enseignants, d'animateurs territoriaux, d'entreprises, d'associations et de décideurs politiques.- d'animer des séminaires, des sessions ou des stages dans le cadre de dynamiques de développement communal et/ou d'éducation à l'environnement et au développement durable. - d’initier et d’accompagner une «recherche-action», approfondissant et validant la démarche.- de participer à des campagnes de souveraineté alimentaire (autonomisation). - de répondre à des besoins d'urgence.- d'organiser des ventes d'objets d'artisanat, des tombolas et d'autres opérations, destinées à recueillir des fonds pour financer les projets de développement décidés par les villageois sahéliens.