Eau pour tous, eau en partage Dossier de presse

Eau pour tous Eau en partage, dossier de presse

Page 6 : Dossier de presse

> Béatrice Dupoux, vous êtes la coordonnatrice nationale du réseau des écoles associées à l'UNESCO. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce réseau, sa vocation, son fonctionnement ?C'est un programme que l'UNESCO a conçu en 1953, quelques années après sa création. L'Organisation a invité chaque Etat-membre à développer sur son territoire un réseau d'établissements scolaires (de la maternelle à la fin du secondaire) qui s'engagent à mettre en place des projets pédagogiques sur les thématiques suivantes : éducation au patrimoine, au développement durable, au dialogue interculturel, à la solidarité internationale, aux grands problèmes mondiaux. Chaque pays anime son réseau national, et l'UNESCO assure une coordination internationale en proposant par exemple des projets à caractère international (TST, Transatlantic Slave Trade). Certains établissements développent des actions tout à fait innovantes, et tissent de riches partenariats. Je citerais par exemple la contribution d'une classe de 4e à la réalisation des outils de communication (film, kakémonos) pour une campagne de levée de fonds destinée à protéger les gibbons dans une réserve de biosphère indienne. Un projet UNESCO, c'est donc un projet où les élèves apprennent ce qu'ils ont à apprendre, tout en s'engageant de façon citoyenne et souvent très professionnelle.  > Le Réseau des écoles associées à l'UNESCO est le moteur de l'appel à projet dont ces journées vont être l'aboutissement. Dans quel contexte cette volonté est-elle née ?Pour la 3e année consécutive, le réSEAU des Ecoles associées de l'UNESCO et celui des Réserves de biosphère proposent à leurs établissements de travailler ensemble, et de contribuer à leur mesure aux objectifs des Années internationales (de la forêt en 2011, des énergies durables pour tous en 2012, de la coopération dans le domaine de l'eau en 2013). A ceci trois bonnes raisons nous semble-t-il : -  rendre plus lisibles et visibles nos deux programmes placés sous l'égide de la Commission française pour l'UNESCO, puisqu'ils partagent valeurs et objectifs, -  renforcer le sentiment d'appartenance à un réseau et sentir notamment la force du collectif qui permet d'aller plus loin, -  contribuer, modestement mais avec un grand sérieux, aux objectifs de ces années internationales en sensibilisant les jeunes et en leur confiant le soin de sensibiliser leur         entourage  > Du 4 au 6 juin se dérouleront donc ces Journées "Eau pour Tous, eau en partage" dans le Var, au Domaine du Rayol. Parlez-nous de l’origine de ce projet…A la base une rencontre très chaleureuse avec René Jam et Francis Jose Maria à la Commission française pour l'UNESCO, lorsqu'ils ont demandé et obtenu le patronage de la Commission pour le remarquable coffret pédagogique "L'eau partagée". Les hasards heureux du calendrier ont fait la suite : l'Année internationale de la coopération dans le domaine de l'eau offrait une belle opportunité de construire ces rencontres ensemble. > Donc une véritable rencontre entre des partenaires de longue date et des écoles de tous horizons…Je sais que les écoles qui se sont engagées sont heureuses de venir partager le fruit de leurs travaux. C'est une façon pour nous de reconnaître le sérieux de leur engagement, de les encourager à poursuivre sur cette voie. C'est aussi un temps de rencontre "incarné", après des mois de communication à distance. Nous souhaitons enfin valoriser et diffuser les démarches pédagogiques mises en œuvre, et autant que faire se peut mettre en évidence le chemin d'apprentissage de la complexité que chaque jeune (et adulte) emprunte, avant, pendant et après les rencontres. > Un mot à dire à tous les élèves et enseignants qui se sont investis dans ce grand projet ?Un mot en cinq grandes lettres que je leur laisse le soin de deviner et que je voudrais aussi adresser à Francis (José Maria) et René (Jam) pour leur large contribution. Ressources presse