Eau pour tous, eau en partage Dossier de presse

Eau pour tous Eau en partage, dossier de presse

Page 7 : Dossier de presse

> Le comité MAB France, l’Homme et la Biosphère, est partie prenante des journées « Eau pour tous, Eau en partage », pouvez-vous nous en dire plus sur les activités de votre structure, son origine et son fonctionnement ?Le programme « l'Homme et la biosphère » (Man and Biosphere, dont le sigle anglais est MAB) lancé par l'UNESCO en 1971, est un programme scientifique visant à réduire la perte de biodiversité par des approches écologiques, sociales et économiques. Il vise à améliorer les relations entre les hommes et les femmes qui peuplent la terre et leur environnement, au niveau mondial.Pour mettre en application ses différents travaux interdisciplinaires sur le terrain, le MAB s’appuie sur un réseau mondial de Réserves de biosphère, ses réseaux et partenaires régionaux, pour l’échange des connaissances, la recherche et la surveillance, l'éducation et la formation, ainsi que la prise de décision participative. En 2012, 610 réserves de biosphères ont été désignées dans 117 pays, dont 12 sites transfrontaliers.La France compte depuis 2012, 11 Réserves de biosphère, et deux autres territoires devraient être désignés cette année par le Conseil international. > Quelle est la place de ces rencontres « Eau pour tous eau en partage » dans la dynamique soutenue par L’Homme et la Biosphère ?L’éducation au développement durable, les relations homme- nature, la gestion des ressources naturelles pour le bien-être de tous sont au cœur des pratiques testées et développées dans les sites d’excellence que sont les Réserves de biosphère.L’eau pour tous, l’eau en partage s’inscrit parfaitement dans les thématiques soutenues par le programme MAB. > Cet événement s’inscrit dans une collaboration plus large entre MAB France que vous représentez et d’autres partenaires ; quelle sont les points de convergences entre vos structures ?Le Réseau des écoles associées est notre partenaire naturel, sous l’égide de la Commission française de l’UNESCO qui réunit les deux structures.Le partenariat avec l’association l’Eau partagée est pour nous une expérience enrichissante, qui s’inscrit parfaitement dans les enjeux et valeurs des Réserves de biosphères, pour une éducation au développement durable et la préservation des ressources naturelles. > C'est une manifestation significative, qui associe de nombreuses volontés et efforts ; quels en sont les résultats attendus pour vous ?La participation des établissements scolaires, la richesse et la diversité de leur implication sur la thématique de l’eau partagée est déjà un résultat en soi, car ce sont tous ces élèves, de la maternelle au secondaire, qui, avec leurs enseignants, auront travaillé et enrichi leurs réflexion et leurs connaissances sur ces questions de coopération indissociable de l’humanité. 
> Lors de ces journées d’échanges sur la coopération dans le domaine de l’eau, quel est le message que vous souhaitez faire passer aux participants et notamment aux enseignants ?Les questions sur le développement durable ont un  intérêt certain d’un point de vue pédagogique, car elles s’appuient sur des cas concrets, et offrent des opportunités d’apprentissage multiples. En lien avec l’actualité,  à l’interface entre l’école et la société, elles permettent de mobiliser les enseignants de différentes disciplines autour d’un projet commun. Une piste supplémentaire pour la formation des générations futures ?