Le projet de l’eau partagée que nous présentons ici, porté par le SIDECM*, en partenariat avec l’éducation nationale, l’ONF et l’Observatoire Marin, l’association de l’Eau Partagée, a fêté en juin 2011 ses vingt ans et sa pleine maturité. Né du projet de réalisation du barrage de La Verne dans la Corniche des Maures, création justifiée par des ressources en eau insuffisantes face à des besoins en forte augmentation, ce projet d’éducation à l’environnement pour un développement durable s’est affirmé dès l’origine par son éthique solidaire, responsable et respectueuse de la Vie.Depuis 1991, le barrage de La Verne a vu passer près de 30.000 élèves des écoles et collèges de la région qui ont sillonné la forêt de son bassin versant à la cohérence de son écosystème particulièrement riche pédagogiquement, cassé les roches de ses montagnes, pêché toutes sortes d’animaux petits au plus gros, dans son lac et sa rivière, appris à nettoyer son eau dans une usine, se sont laissés porter par les cours d’eau jusqu’à la mer et par les nuages de l’imaginaire jusqu’au village de Markoye au Burkina Faso.*SIDECM : syndicat intercommunal de Distribution de l’eau de la Corniche des Maures. I. UN TERRITOIRE MARQUE PAR UN MANQUE D’EAU Le projet de l’eau partagée que nous présentons ici, porté par le SIDECM*, en partenariat avec l’éducation nationale, l’ONF et l’Observatoire Marin, l’association de l’Eau Partagée, a fêté en juin 2011 ses vingt ans et sa pleine maturité. Né du projet de réalisation du barrage de La Verne dans la Corniche des Maures, création justifiée par des ressources en eau insuffisantes face à des besoins en forte augmentation, ce projet d’éducation à l’eau partagée pour un développement durable s’est affirmé dès l’origine par son éthique solidaire, responsable et respectueuse de la Vie. Depuis 1991, le barrage de La Verne a vu passer près de 30.000 élèves des écoles et collèges de la région qui ont sillonné la forêt de son bassin versant à la cohérence de son écosystème particu-lièrement riche pédagogiquement, cassé les roches de ses montagnes, pêché toutes sortes d’animaux petits au plus gros, dans son lac et sa rivière, appris à nettoyer son eau dans une usi-ne, se sont laissés porter par les cours d’eau jusqu’à la mer et par les nuages de l’imaginaire jus-qu’au village de Markoye au Burkina Faso.