Le schéma général des sorties de terrain proposées aux élèves et enseignants montre que ces activités s’inscrivent dans les réalités vivantes des territoires du massif des Maures, dans le Var et de la région sahélienne de MARKOYE, au Burkina Faso. Grâce à une approche environnementale (systémique), les élèves étudient l’eau dans ses relations avec les minéraux (1), les végétaux (4), les animaux (2) et les humains (3). Ils explorent le bassin versant jusqu’au littoral marin (5) et découvrent les réalités de la vie quotidienne du village sahélien de Markoye (6) afin de mesurer les enjeux à la fois locaux et planétaires de la gestion de l’eau. III. LES ACTIONS DE TERRAIN COMME POINT DE DEPART Le schéma général des sorties de terrain proposées aux élèves et enseignants montre que ces activités s’inscrivent dans les réalités vivantes des territoires du massif des Maures, dans le Var et de la région sahélienne de MARKOYE, au Burkina Faso. Grâce à une approche environnementale (systémique), les élèves étudient l’eau dans ses relations avec les minéraux, les végétaux, les animaux et les humains. Ils explorent le bassin versant jusqu’au littoral marin et découvrent les réalités de la vie quotidienne du village sahélien de Markoye afin de mesurer les enjeux à la fois locaux et planétaires de la gestion de l’eau. Pour permettre au lecteur de bien appréhender la cohérence et l’originalité pédagogique du projet, il nous faut en préambule en décrire l’ancrage méthodologique. Ces activités s’inscrivent : 1. Dans une dynamique vivante de confrontation au réel C’est là sans doute le point fort du projet : offrir aux élèves des situations de vie dans lesquelles le contact avec le réel se fait prioritairement par leur sensibilité, leur affectivité, leurs émotions. Cette résonance affective creuse et entretient le désir de comprendre et l’approfondissement intellectuel qu’il nécessite. 2. Dans une dynamique coopérative L’ensemble des acteurs se trouve mobilisé autour de l’expression des représentations mentales. La méthode originale utilisée, « la démarche chemin », permet une réelle prise en compte des diffé-rentes représentations mentales, seule capable de transformer les comportements dans une pers-pective éthique éco citoyenne : « l'élève apprend mieux avec les autres et pour les autres que seul contre les autres ». 3. Dans une dynamique partenariale Celle-ci est fondée sur un référent commun : la charte de l'eau partagée, qui facilite la mise en synergie des compétences et des ressources des différents acteurs : éducation nationale, syndicat des eaux, office national des forêts, observatoire marin, syndicat de la GISCLE, association de l’eau partagée, ONG organisation oasis Sahel 4. Dans une dynamique d’éthique éco citoyenne de solidarité Nord-Sud En s’ouvrant à la découverte de la réalité d’un village du Sahel africain, elles permettent aux élè-ves de participer concrètement à des projets de coopération et de développement.