Tout cela fut aussi possible parce que la petite graine qu’avait plantée Georges et son groupe- communication, trés entreprenant, avait germé et permis qu’un journal du collège voit le jour, bientôt, imité par des journaux scolaires qui se font les relais de tout ce bouillonnement. Dans le village il y avait parfois des regroupements où toutes ces nouvelles étaient commentées et relayées. L’école et l’éducation devenaient, comme nous le savions tous, sans toujours nous en donner les moyens, la pierre angulaire de ce grand mouvement d’émancipation. C’est ainsi que la venue et le message de l’éléphant sage de Toukabangou, avait permis à cette région sahélienne de l’Oudalan, dont Markoye était devenu l’épicentre, de mieux comprendre le sens de cet engagement militant de coopération décentralisée et d’ouvrir une ére nouvelle où les hommes fidèles à leur humanité, découvraient la joie du partage, du respect, de la fête et de la solidarité. Pour eux tout devenait possible en harmonie avec la nature. René Jam, Amadou Mahamane et les élèves du groupe Culture de la classe de 4ème du collège de Markoye interviewant le "vieux sage" Daouda