Comme je le note en préface du recueil, cet ouvrage est le fruit d’un projet coopératif entièrement structuré dans son élaboration et dans sa mise en forme par la « démarche-chemin* », définie par Edgar Morin comme une méthode qui comporte deux niveaux qui s’articulent et se rétro-alimentent, un niveau qui organise des stratégies pour l’action, celui de l’élaboration et de la mise en œuvre des projets et un niveau qui organise les stratégies pour la connaissance, celui de l’évaluation et de la formation. Nous sommes donc avec cette petite fiche dans le cadre du deuxième niveau de la méthode.Quelques suggestions : Ecoute du conte « l’éléphant sage ».Contextualiser l’écriture de ce conte : Dans le cadre d’un atelier d’écriture conduit en 2004 dans une classe de 4 éme du collège de Markoye, ce conte est le produit de la mise en oeuvre de la structure simplifiée du conte, selon Greimas, que nous avions étudiée auparavant à travers la lecture comparative d’un certain nombre de contes. :- situation initiale- événement créant une dynamique d’action (ici la venue d’un éléphant)- quête du, des héros, avec opposants et adjuvants ( le tam tam, la fleur bleue, la petite reinette...),- la résolution de la, des crises,- nouvelle situation d’équilibre.Ce travail peut parfaitement être repris plus tard en animation, pour s’essayer à écrire des récits de fiction. Pour cela, le texte d'introduction de Michel Duponchel en page 10 et suivantes qui précise les caractéristiques propres à la langue orale et à la langue écrite, sera précieux. Aprés l’écoute du conte laisser les enfants et/ou les adultes s’exprimer sur leur ressenti. Conduire les échanges en faisant rebondir les remarques de l’un à l’autre pour demander confirmation, remarques, objections et ainsi animer le débat en évitant de monopoliser la parole. Nous sommes ici dans le cadre de l’expression des représentations mentales des spectateurs et tout ce qui est dit doit être pris en considération et respecté. C’est à ce prix que le statut « d’interlocuteurs valables* » favorisera, chez chacun, le sentiment d’être reconnu et libérera ainsi la prise de parole. Nous sommes là dans l’apprentissage de l’éthique du dialogue qui préside à l’expérience authentique de débats participatifs. Comme je le note en préface du recueil, cet ouvrage est le fruit d’un projet coopératif entièrement structuré dans son élaboration et dans sa mise en forme par la « démarche-chemin* », définie par Edgar Morin comme une méthode qui comporte deux niveaux qui s’articulent et se rétro-alimentent, un niveau qui organise des stratégies pour l’action, celui de l’élaboration et de la mise en œuvre des projets et un niveau qui organise les stratégies pour la connaissance, celui de l’évaluation et de la formation. Nous sommes donc avec cette petite fiche dans le cadre du deuxième niveau de la méthode.