Plus tard, dans le cadre de la MJC, animer, sur le mode des ateliers de philosophie que nous appelons dans notre Traité d’éducation à l’écocitoyenneté : ateliers de réflexion sur les relations humaines, relations avec les êtres, les choses et les idées, des débats sur le thème : «que pourrions-nous faire, pour que ça change?». Ces questions concerneraient prioritairement le respect de l’environnement, les conduites de prévention pour la santé, le respect des rapports garçons et filles, hommes et femmes...Ici il faudra puiser dans un choix de thèmes élaboré en commun ou proposé par l’animateur, ou enfin faisant suite à l’écoute du ou des contes entendus.Là aussi la méthode est déterminante :a – L’atelier ne dure pas plus de dix minutes et peut être enregistré sur un dictaphone. L’enregistrement peut être réécouté plus tard si cela est demandé.b- l’animateur intervient le moins possible dans les échanges si ce n’est pour reformuler correctement une expression un peu trop bancale et rappeler parfois les régles d’une écoute respectueuse de l’autre et de la prise de parole.c – Il ne faut pas vouloir à tout prix faire dire ce que nous souhaiterions entendre!... Ce qui est essentiel c’est d’oser donner son point de vue et faire l’expérience d’un questionnement intérieur réflexif qui est aux antipodes des réponses stéréotypées que la méthode interrogative suscite, qui peuvent faire illusion par les « savoirs déclaratifs » parfois brillants des élèves, mais qui malheureusement, s’apparentent plus à l’imitation des perroquets qu’à l’expression d’un point de vue personnel, fut-il erroné.« La véritable éducation est d’apprendre à penser, pas quoi penser! ».d – Pourquoi ne pas imaginer enfin, des échanges épistolaires, via « l’association l’eau partagée » : SIDECM de Cogolin - BP 50 - Galerie Raimu – 83310 Cogolin – France, pour mieux connaître les interrogations les craintes et les espérances de jeunes d’un autre pays. Des ateliers de lecture peuvent être mis en place, ainsi qu’un travail autour des fables qui en partant d’Ésope et en passant par les fables locales et celles de La Fontaine peuvent être comparées en fonction de l’époque, de la géographie et de la culture. Comparer les personnages choisis, la forme de l’écriture et les morales qui ponctuent les textes...L’ouvrage peut encore ouvrir de nombreuses pistes de prolongements éducatifs à des animateurs amoureux de ce qu’ils font à savoir, éduquer les jeunes et préserver la culture du Pays qui est le signe d’une humanité qui reste fidèle à son destin. René JAM.- Edgar Morin, Eduquer pour l’ére planétaire – Ed Balland.- Jacques Lévine et Jeanine Moll, Je est un autre – Ed ESF.