La démarche peut ensuite se poursuivre, comme à l’école primaire, par un travail collectif sur le chemin des microbes et les barrières possibles, gage d’une connaissance suffisante des modes de transmission et des moyens de lutte pour les différentes maladies. Ce stade d’appropriation étant acquis, que ce soit en milieu scolaire ou avec la popula- tion générale, il convient alors d’engager la réflexion collective sur ce qui peut changer localement. Vers un contrat de santé. A l’issue des phases de réflexion précédentes, l’animateur formateur aura également pour objectif d’ébaucher, avec les participants, une cartographie sommaire du quartier objet de la réflexion commune, identifiant les « points noirs » (facteurs environnemen- taux de contamination existants) et les équipements ou aménagements collectifs ou individuels susceptibles à terme de les faire disparaître. C’est l’élaboration en commun de ces schémas qui témoignera de la bonne compréhen- sion de ces mécanismes de contamination et des parades possibles, étape préliminaire à l’élaboration de contrats de santé. La première des questions à laquelle les groupes devront alors s’attacher à répondre de façon formalisée est la suivante : Il s’agira d’une approche pragmatique où chacun identifiera ce qui est en son pouvoir ou de la responsabilité de la collectivité à laquelle il appartient,pour répondre aux critères de barrage des contaminations qui auront été préalablement définis. Cette identification,préambule à l’action,portera sur des mesures simples ou complexes, gratuites ou onéreuses, mais qui, toutes, auront le rang de « barrage ». Du simple couvercle sur le récipient alimentaire à la construction de latrines en passant par le lavage régulier des mains ou l’usage d’une moustiquaire, se dressera peu à peu l’inventaire « idéal » des mesures de prévention utiles et applicables localement. Une liste exhaustive en sera établie en commun.