Si les élus du SIDECM étaient convaincus de la nécessité de construire un barrage pour assurer l’alimentation en eau de la région, il leur restait à convaincre les 500 habitants du village de La Mole, situé à quatre kilomètres à l’aval du projet. Car l’ombre du drame de la rupture du barrage de Malpasset survenue en 1959 dans la région de Fréjus, restait présente dans toutes les mémoires. Patrick GLO, président du Syndicat des Eaux, fit le choix de la transparence en engageant une large campagne d’information et de concertation avec les Molois. Leur maire, Yves Codou, avait clairement annoncé qu’il ne signerait le permis de construire que si la population lui donnait son accord par voie de référendum. Pendant près de deux ans, les réunions d’information se sont succédées, un film de fiction et une maquette du projet ont été présentés au public par les ingénieurs d’EDF et les techniciens du Syndicat. Le dialogue qui s’est engagé a permis au syndicat de bien comprendre les inquiétudes et les attentes de la population et d’adapter les réponses à ses préoccupations, notamment sur les questions de sécurité et d’environnement. La volonté du SIDECM était aussi que ce projet soit conçu comme un levier de développement pour la commune de la Mole. Des compensations financières et un programme de travaux ont été arrêtés dans le cadre d’une convention d’une durée de vingt ans. C’est dans le cadre de cette campagne que le syndicat a commencé à se tourner vers les écoles pour sensibiliser les élèves aux questions d’eau et d’environnement. Sans savoir à l’époque que cette démarche allait donner naissance au projet d’éducation et de coopération l’Eau Partagée.Et puis, un dimanche de décembre 1988 , les habitants de La Mole se sont rendus aux urnes et ont approuvé le projet de construction du barrage à plus de 67 %. Le chantier pouvait alors démarrer. Concertation et transparence Si les élus du SIDECM étaient convaincus de la nécessité de construire un barrage pour assurer l’alimentation en eau de la région, il leur restait à convaincre les 500 habitants du village de La Mole, situé à quatre kilomètres à l’aval du projet. Car l’ombre du drame de la rupture du barrage de Malpasset survenue en 1959 dans la région de Fréjus, restait présente dans toutes les mémoires. Patrick GLO, président du Syndicat des Eaux, fit le choix de la transparence en engageant une large campagne d’information et de concertation avec les Molois. Leur maire, Yves Codou, avait clairement annoncé qu’il ne signerait le permis de construire que si la population lui donnait son accord par voie de référendum. Pendant près de deux ans, les réunions d’information se sont succédé, un film de fiction et une maquette du projet ont été présentés au public par les ingénieurs d’EDF et les techniciens du Syndicat. Le dialogue qui s’est engagé a permis au syndicat de bien comprendre les inquiétudes et les attentes de la population et d’adapter les réponses à ses préoccupations, notamment sur les questions de sécurité et d’environnement. La volonté du SIDECM était aussi que ce projet soit conçu comme un levier de développement pour la commune de la Mole. Des compensations financières et un programme de travaux ont été arrêtés dans le cadre d’une convention d’une durée de vingt ans. C’est dans le cadre de cette campagne que le syndicat a commencé à se tourner vers les écoles pour sensibiliser les élèves aux questions d’eau et d’environnement. Sans savoir à l’époque que cette démarche allait donner naissance au projet d’éducation et de coopération l’Eau Partagée. Et puis, un dimanche de décembre 1988 , les habitants de La Mole se sont rendus aux urnes et ont approuvé le projet de construction du barrage à plus de 67 %. Le chantier pouvait alors démarrer.