Alors que l’enveloppe prévisionnelle du projet était de 21,5 millions d’euros, le coût final de l’ensemble des études et travaux s’est élevé à 19 millions d’euros.C’est assez rare dans le domaine des travaux publics pour que cela soit souligné. Cela est dû pour la plus grande partie aux conditions climatiques extrêmement sèches du moment qui ont engendré très peu de jours d’intempéries et ont permis au chantier de se terminer en 20 mois au lieu des 22 initialement prévus.Les principaux postes de dépenses ont été :Etudes et travaux : 16 000 000 €Maîtrise d’œuvre : 1 850 000 €Maîtrise d’ouvrage déléguée : 960 000 €Assurances : 222 000 €Frais financiers : 25 000 € Au cours de ses premières années d’existence, le barrage de la Verne a quelque peu surpris les personnes d’EDF chargés de son auscultation. En effet, alors que la plupart des barrages voient leurs mouvements de tassement et de déplacement s’amortir au bout de quelques années, notre jeune ouvrage continuait à se déplacer au même rythme après sa sixième année d’existence. Ce qui fit titrer à un journal en mal de sensation « Lame de fonds au barrage de la Verne ». Même s’ils n’étaient pas inquiets, car les déplacements les plus importants était de l’ordre du centimètre, les ingénieurs d’EDF proposèrent en 1998 de passer le nombre de campagnes de mesures topographiques à quatre au lieu de deux et d’installer des inclinomètres destinés à mesurer les éventuels mouvements de cisaillement interne. Ces mesures n’ont révélé aucune anomalie et depuis notre jeune barrage s’est bien assagi, puisque tous ses mouvements ont commencé à bien s’amortir à partir de l’année 2000 et sont devenus insignifiants aujourd’hui. Ce qui a amené les services de contrôle à préconiser le retour à deux campagnes de mesures topographiques par an et à abandonner le suivi des inclinomètres.