l’une ayant une fonction commerciale, et l’autre, située également au bord du fleuve, servant de résidence royale et peut-être de centre politique. C’est du début du XIIème siècle que datent les stèles royales dont nous avons parlé précédemment. Celles-ci furent trouvées à Sané, à environ 9 km à l’Est de Gao. Al-Zourhi, à la même époque, spécifie que les caravanes arrivant à Gao, venaient surtout d’Egypte et de Ouargla et trés peu de Siglmassa. Il signale que la ville se trouve sur une île isolée au milieu du Niger. Ibn Saïd Gharnati, vers 1286, situe la ville à l’est du fleuve (19). Sagmendja, un des généraux du mansa Moussa, la prit. Ce dernier y fit construire une mosquée. La seconde moitié du XVème siècle, fut marquée par l’unification de Sanni Ali. La période de 1493-1591 allait être la grande époque de Gao. C’est à partir de 1591 que la décadence de la ville commença, avec l’arrivée de l’armée de Djouder.