135 de Bamba, à Karabara. Aprés avoir interdit à ses soldats de maltraiter les populations civiles, Djouder marcha sur Gao en avril 1591. La voie suivie par les marocains jette une certaine lumière sur les Shongaï d’Ishak II. Ebranlé par la guerre civile, l’état shongaï avait besoin de calme pour récupérer son ancienne puissance. Les provinces limitrophes étaient mal contrôlées. Les ulémas regrettaient les askia comme Mohamed Ier et Daoud, et “leurs actions partisanes” avaient contribué à rendre plus dramatiques les révoltes et les révolutions de palais. Ishak II, croyant que l’armée marocaine suivait la route de Oualata, se rendit à Kala (sokoto), pour l’arrêter. Mais on lui apprit que Djouder avait pris la route d’Araouane. Il retourna à Gao, d’où il partit à la rencontre de Djouder et de son armée, et fut défait à Tondibia. * Texte écrit et présenté par monsieur Maïga Halidou Yacouba, conseiller pédagogique à la retraite à Tokabangou.