Cet inventaire issu de la notion de « pouvoir faire » devra ensuite céder la place au concept de contrat de santé qui résultera de la notion de « vouloir faire » pour répon- dre à la deuxième question : Quels sont nos engagements respectifs pour que cela change au niveau : - De nos habitudes ? - De nos habitats ? Ces engagements, dont les territoires pourront aller de l’établissement scolaire au village en passant par le quartier, auront tous une structure commune permettant : - d’identifier les parties prenantes (ceux et celles qui s’engagent formellement à la réalisation des objectifs) - de catégoriser les engagements (équipements sanitaires collectifs ou individuels, changements de comportements...) et les formations complémentaires qui doivent leur être associées, - d’identifier les personnes ressources (ayant un savoir faire et une implication sur le territoire) et les personnes référentes (investies du suivi et de la mise en oeuvre ef- fective de l’engagement) - d’établir un budget prévisionnel et un calendrier de mise en oeuvre - d’arrêter une méthode d’évaluation, tant pour les actions engagées que pour leur efficacité mesurable (incidence des maladies par exemple) et d’en définir les acteurs - de mettre en place une réglementation adaptée, La documentation la plus fine possible de chacun de ces items sera une garantie de la qualité de la réflexion et de ses chances de bonne réalisation. Cette structure commune assurera la cohérence et l’articulation entre les différents contrats, leur permettant de s’inscrire les uns par rapport aux autres dans un contrat villageois en référence au plan communal de développement. Un exemple de trame est donné en page140, le contenu des contrats ne pouvant être que la résultante de la réflexion et des engagements issus de la concertation locale. Leur mise en oeuvre doit pouvoir s’appuyer sur des « noyaux actifs » existants ou à développer, bien ancrés dans le tissu local et porteurs d’une dynamique qui contribuera à l’aboutissement des projets.