Si nous associons, pour passer du langage symbolique au langage rationnel : l’eau et le temps; l’air et l’espace; la terre et la masse; le feu et l’énergie, nous disposons des outils conceptuels nécessaire pour résumer le mécanisme complexe de cette action motrice. Ces quatre facteurs constitutifs de toute action motrice sont toujours en étroite inter- action. Ils constituent un système qui peut être modifié par l’attention que l’on porte à l’un ou à plusieurs de ses éléments constitutifs. Cette attention, véritable coup de projecteur qui met en lumière l’un des quatre facteurs (masse-espace-temps énergie) de l’action motrice, nous la nommons : mise en relation. Par exemple, attirer l’attention de l’enfant sur l’espace dans lequel il agit (nature du sol, éloignement du trait, présence éventuelle d’autres palets sur le trajet...) va tout naturellement conduire à une réorganisation de l’ensemble de l’action motrice. De la même manière, la mise en relation à l’énergie (la plus ou moins grande force que l’enfant engage dans le lancer) ou l’attention portée sur le rythme du mouvement transformera cette action dans le sens d’une complexification et d’une meilleure maîtrise. Ces différents coups de projecteur que nos consignes, ou notre aménagement de milieu induisent, concernent tout à la fois, l’enfant et son environnement proche. Nous pourrions modéliser ce processus de mise en relation ainsi :