• Le palet et ses modes d’appropriation : Il faut rappeler une évidence trop souvent oubliée ou ignorée : le maître enseigne, l’enfant apprend. Nous entendons souvent dire : « la maîtresse lui apprend à lire » : voilà une expression impropre et qui ne manque pas d’avoir des incidences sur les op- tions méthodologiques. Les anglais emploient deux verbes pour traduire cette réalité : « to teach » et « to learn ». Nous avons justement choisi la métaphore de « l ‘enfant architecte » pour bien traduire cette dynamique d’auto-construction par l’enfant, de ses savoirs, de ses savoir-faire et de ses attitudes ; ce qui ne diminue en rien, bien au contraire, l’importance des interrelations avec ses pairs, avec les adultes et en priorité avec l’enseignant(e). Lorsque nous choisissons d’introduire les palets dans le contexte de la classe, de la salle de jeux ou de la cour de récréation, nous devons inscrire cette approche du palet dans la perspective de ce double regard : celui de l’enfant, de l’élève qui apprend tout en jouant seul ou avec les autres et celui de l’adulte qui enseigne et qui a donc toujours une approche didactique du palet et des processus d’apprentissage qu’il met en œuvre chez l’enfant. Nous pourrions modéliser cette double approche, celle de l’enfant et celle de l’enseignant(e) ainsi :