Traité d'éducation - Livre 2 L'eau partagée livre II

Essai de théorisation

Page 174 : L'eau partagée livre II

C – Réalisation d’un film de sensibilisation sur la bilharziose. Présence du cinéaste Didier BERGHOUNOUX pendant presque tout le séjour à Markoye. Les repérages et le choix des acteurs ont été réalisés et le tournage doit avoir lieu durant la première quinzaine de novembre. Nous recevons un courriel du cinéaste nous donnant l’information suivante : « Bonjour à tous, Le tournage s’est terminé vendredi dernier après 8 jours intenses, très forte chaleur inhabituelle ... souvent 200 ou 300 spectateurs presque sages ...et beaucoup de difficultés liées aux horaires des uns et des autres, à la campagne présidentielle qui a mobilisé les acteurs locaux et certains comédiens .... Nous avons visionné les images et le résultat est très satisfaisant, mon équipe, très réduite, s’est mobilisée à fond et a tout mis en place pour que le tournage se déroule au mieux. J’espère maintenant que les efforts des uns et des autres seront fructueux et permettront de pouvoir passer en postproduction pour début avril.Amicalement » - Didier BERGHOUNOUX Pour clore ce témoignage sur ce projet d’éducation à la santé à MARKOYE, nous voudrions mettre en exergue un fait culturel qui a beaucoup de signification pour nous car il cristallise la symbolique de notre démarche participative et coopérative, à savoir que nous avions choisi d’appeler, croyant bien faire, notre projet d’éducation pour la santé LAFI BALA - la santé seulement - et les villageois de MARKOYE, lors de la constitution de l’association villageoise d’éducation pour la santé, nous ont fait remarqué que ce terme relevait de la langue Mossi qui est majoritaire sur la capitale et le Sud du pays mais que dans la langue majoritaire locale il faudrait dire BANI ZOUMBOU - la Paix en nous ! - . C’est ainsi que l’association villageoise d’éducation à la santé fut nommée BANI ZOUMBOU ! ... et que le projet se poursuit...