Elles sévissent en foyers, sur un mode endémique, dans les zones tropicales et sub- tropicales où elles posent un problème de santé publique étroitement lié au niveau socioéconomique. Leurs complications entraînent une morbidité importante et une mortalité souvent sous estimées. On assiste actuellement à une extension de la maladie dans les zones de réceptivité, extension directement liée au développement agricole et à l’augmentation des réseaux d’irrigation. Le traitement en prise unique de Praziquantel est très simple, mais il est insuffisant en l’absence de prophylaxie individuelle et collective. Clinique : 1ère Infestation : Phase d’infestation cercarienne Par un bain infestant dans la mare. Passage transcutané (quelques minutes) discret pour la Bilharziose urinaire Puis dermite allergique (allergie cutanée) - Prurit (démangeaison) - Erythème (rougeur) - Papules -Vésicules. La première fois (sujet non immunisé) On observe parfois des malaises généraux avec de la fièvre. Les réinfections cercariennes sont le plus souvent inapparentes 2ème période muette : Pendant 2 à10 semaines 3ème phase d’invasion : confondue avec beaucoup d’autres pathologies infectieuses (paludisme, salmonellose, etc ) = Migration larvaire (pendant 5 à 6 semaines): Migration et maturation des schistosomules dans l’organisme humain. Signes cliniques d’intensité variable (réactions immunoallergiques) Malaises généraux Fièvre 39°, irrégulière parfois c’est le seul signe clinique. Fièvre parfois accompagnée de : - signes cutanées : prurit (démangeaison), urticaire (nombreux boutons qui démangent sur l’ensemble du corps).