Il fallut donc mobiliser rapidement une nouvelle ressource qui fut apportée depuis les cours d’eau alpins de l’arrière pays jusqu’au littoral méditerranéen par les ouvrages structurants de la Société du Canal de Provence.Ainsi l’eau du Verdon devint la première ressource du syndicat durant la décennie 1980-1990. Dans le même temps, les besoins en eau ne cessaient d’augmenter, poussés par un fort développement touristique et une croissance démographique rapide. Cela a conduit le syndicat à mettre en place une troisième ressource en construisant un barrage sur le cours d’eau de la Verne, au cœur du massif des Maures. C’est autour de ce projet très sensible que le syndicat s’est engagé pour la première fois dans des actions d’information, de sensibilisation, de formation et d’éducation qui allaient donner naissance au projet l’eau partagée. L’histoire de la genèse Doté de trois ressources distinctes, le syndicat a cherché à optimiser leur gestion quanti- tative et qualitative. Des périmètres de protection ont été instaurés autour de l’ensemble des captages pour limiter les risques de pollution. Une surveillance rapprochée des nappes souterraines est assurée à travers un important réseau de contrôle qui permet de suivre la quantité d’eau disponible et sa qualité, notamment l’évolution de la salinité. Toutes ces données et celles de la climatologie alimentent un programme informatique de gestion des ressources qui permet de prévoir dès l’hiver leurs flux de réalimentation et les quantités d’eau qui pourront y être prélevées, notamment pendant la période estivale suivante, sans compromettre l’équilibre eau douce eau salée de la nappe littorale Baptisé du joli nom de Manon cet outil a permis au syndicat d’anticiper plusieurs épisodes de sécheresses en mettant en place des stratégies de réalimentation de ses ressources locales à partir de la ressource extérieure du Verdon La politique du SIDECM à consisté à mettre à la disposition de notre région 3 sources d’approvisionnement Diversification des ressources pour sécuriser l’alimentation en eau de la région