Hydrogéologue destinée à examiner les possibilités d’exploitation des eaux souterraines, plus particulièrement pour le nouveau jardin des femmes Il définit les études complémentaires à réaliser pour implanter trois sondages de reconnaissance profonds une centaine de mètres, dans la zone concernée études de fracturation et campagnes de reconnaissance par géophysique En mars 2008, le laboratoire d’hydrogéologie de l’université de OUAGADOUGOU réalise ces campagnes de reconnaissance et repère 3 points d’implantation favorables dont un en plein milieu de la mare Au cours du printemps 2008 Pauline PERBET et Romain DOLQUES étudiants à l’IUT de Toulon ont effectué un stage de 10 semaines à MARKOYE pour y étudier les conditions de gestion des ressources en eau dans le village Grâce à la formation et aux équipements fournis par VEOLIA ils ont effectué pour la première fois des analyses de la qualité de l’eau des différents points d’eau qui montrent la relative bonne qualité bactériologique des forages et la forte pollution de la nappe et des puits qui la bordent En novembre 2008 Vincent RIOU procède à l’implantation définitive des sondages de reconnaissance en remplaçant celui situé au milieu de la mare par un nouveau situé plus près du futur jardin Il prépare le cahier des charges de la consultation pour la réalisation des 3 sondages qui sera lancée par la commune de MARKOYE auprès d’entreprises de forages burkinabés sérieuses recommandées par les responsables de l’entreprise SATOM rencontrées sur place et l’Université de Ouagadougou Au cours de cette mission une rencontre avec une trentaine de femmes de groupement maraîcher sur 43 a permis de confirmer leur forte motivation sur le projet, même si elles n’ont pas repris leurs activités cette année en raison du décès de leur présidente madame LEYLATOU L’évaluation de la parcelle expérimentale du collège a montré l’efficacité du système d’irrigation aussi bien pour les haies vives que pour les cultures maraîchères Elle a aussi permis d’identifier les principales difficultés réparation de la pompe en cas de panne entretien et réparation du réseau d’irrigation C’est pourquoi, si les essais de pompage sont concluants,il n’est pas envisagé d’équiper toutes les planches maraîchères d’un système d’irrigation goutte à goutte Dans un premier temps seule une planche par famille, soit un total de 43 planches, serait équipée de ce dispositif pour permettre aux femmes de continuer leur formation Les autres planches 15 par familles continueraient à être arrosées à la main La haie vive serait directement irriguée au goutte à goutte Le forage et le pompage rentreraient dans le domaine communal et feraient l’objet d’un contrat de maintenance